samedi 18 février 2017

Les Liaisons Dangereuses, Pierre C. de Laclos

« Qui pourrait ne pas frémir en songeant aux malheurs que peut causer une seule liaison dangereuse ! »
Couverture : Les Liaisons dangereuses

Résumé : « On s’ennuie de tout, mon ange, c’est une loi de la nature ; ce n’est pas ma faute.
Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n’est pas ma faute.
Si, par exemple, j’ai eu juste autant d’amour que toi de vertu, et c’est sûrement beaucoup dire, il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute.
[…] Aujourd’hui, une femme que j’aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n’est pas ma faute.
[…] Crois-moi, choisis un amant, comme j’ai fait une maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n’est pas ma faute.

Adieu, mon ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. »

Mon avis : En 2016, j’ai décidé de lire plus de classiques et Les Liaisons Dangereuses faisait donc parti de ma liste. C’est un grand classique de la littérature que je n’ai pas eu l’occasion de lire durant ma scolarité et je me suis donc lancée dedans. Voici ce que j’en ai pensé.

Tout d’abord, je tiens à dire que j’ai adoré les lettres entre Mr. De Valmont et la Marquise de Merteuil. Ce sont celles que j’ai préféré, je trouve que ce sont les mieux écrites et les plus intéressantes.
Par contre, j’ai eu un peu de mal avec le personnage de Valmont parfois, notamment quand il parle de la Présidente. Je l’ai trouvé un peu chiant voire lourd. Il est aussi assez vaniteux et orgueilleux.
Quant à la Marquise, c’est un personnage assez incroyable, elle en impose. C'est quelqu'un qui s'est offert sa propre liberté et sa propre manière de penser. Elle n'est pas comme les autres et elle en est fière. C'est aussi une grande ambitieuse et elle est dotée d'une grande perspicacité et d'intelligence.
J’aime beaucoup la manière dont Valmonte et la Marquise pensent. Ce sont deux personnages qui ont une vision du monde et un mode de vie assez marginale et donc originale pour leur époque mais pourtant très actuelle vis-à-vis de la notre. Ce sont des personnes qu’on pourrait qualifié de « en avance sur leur temps ».
Pour ce qui est de Cécile, je l’ai trouvé un peu chiante et niaise au début mais tout de même attachante sur la fin. Je n’ai pas trop aimé sa romance avec Danceny et je trouve qu’elle se fait facilement influencé par De Valmont et la Marquise, ce que je trouve assez triste. En revanche, je n’ai pas du tout aimé Danceny que j’ai trouvé lourd et niais tout le long de l’histoire. Que ce soit son amour pour Cécile ou pour la Marquise, il a un comportement lourd.
J’ai également eu un peu de mal avec la Présidente. Au début, j’ai bien aimé le fait qu’elle repousse Valmont et qu’elle s’en tienne à ses principes. Mais ensuite, le fait qu’elle lui cède l’a fait baisser dans mon estime
Au niveau du style, j’aime beaucoup l’idée du format épistolaire. Par contre, je trouve l’écriture un peu lourde, j’ai eu des difficultés à finir même si l’intrigue est vraiment intéressante.

Pour conclure, c’était une histoire assez dense, pleine d’intrigues et de thématiques, que je recommande à tout le monde. 

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