Une Etude en Rouge, Sir Conan Doyle

"Il n'est pas facile d'exprimer l'inexprimable."

Résumé : Un américain du nom de Enoch J. Drebber a été assassiné et la police n'a d'autre indice qu'un mot tracé avec du sang sur le mur mais Sherlock Holmes, aidé de son ami et complice, le Dr Watson, va plus loin dans ses déductions.

Mon avis : J’ai toujours été une très grande fan du personnage de Sherlock Holmes. Dans toutes (ou presque…) les adaptations de l’oeuvre de Sir Conan Doyle, j’ai beaucoup aimé et admiré ce personnage ainsi que son intelligence et, bien sur, sa science de la déduction que je trouve juste incroyable. Je me suis donc dis qu’il était temps de lire l’oeuvre originelle (eh oui, j’ai eu beaucoup de résolutions cette année!) ! Voici donc mon avis sur la première nouvelle des aventures de Sherlock Holmes : Une Etude en Rouge.

J’ai accroché dès le début ! On commence le Dr. Watson qui nous explique son histoire ainsi que la raison de sa venue à Londres. Puis il nous raconte sa rencontre avec Sherlock Holmes.

Tout de suite, le personnage de Holmes m’a plu. Dans les différentes adaptations que j’ai vus, il n’a jamais vraiment le même caractère. Celui qui s’en rapproche le plus est celui de la série britannique Sherlock que j’adore. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je vois à quoi ressemble ce personnage que j’aime tant. C’est un personnage excentrique, dynamique voire même hyperactif. Il réfléchit et analyse à une vitesse hallucinante, ce qui fait que parfois, on a du mal à le suivre. C’est un personnage qui a une connaissance immense et très poussée dans beaucoup de domaines. Je l’admire beaucoup pour cela. Son sens de la déduction est impressionnant. Ses conclusions sont tout ce qui a de plus logique mais il se base sur des détails insoupçonnable, et c’est là toute la beauté de son art. Tout est là, il n’y a aucun secret, il suffit juste de savoir où regarder.

J’aime beaucoup le personnage de Watson également. C’est un homme droit, un soldat de l’armée, mais également quelqu’un de très humble et de modeste. Il n’hésite pas à dire à Holmes qu’il est impressionné par lui, ce que peu d’hommes font. C’est aussi quelqu’un de très intelligent, qui arrive à suivre les raisonnements de Sherlock Holmes. C’est un personnage très attachant.

L’histoire est très intrigante. On a tous les indices mais absolument aucune idée du pourquoi du comment, ni même qui est le criminel. Nous sommes totalement aveugle alors que tout est là.

L’idée d’avoir d’un côté la résolution du crime puis ensuite l’histoire qui explique le crime n’est pas mauvaise du tout même si au début, je dois avouer que je n’avais pas compris le rapport.

L’intrigue est bien ficelée, logique et cohérente du début à la fin. J’ai été totalement plongé dans le récit, totalement captivée.

Je suis vraiment contente d’avoir lus cette première nouvelle, cela m’a rendus encore plus fan du personnage et de son auteur. A lire absolument !

« Voyez-vous, je considère que le cerveau de l’homme est, à l’origine, comme une petite mansarde vide et que vous devez y entasser tels meubles qu’il vous plaît. Un sot y entasse tous les fatras de toutes sortes qu’il rencontre, de sorte que le savoir qui pourrait lui être utile se trouve écrasé ou, en mettant les choses au mieux, mêlé à un tas d’autres choses, si bien qu’il est difficile de mettre la main dessus. L’ouvrier adroit, au contraire, prend grand soin de ce qu’il met dans la mansarde, dans son cerveau. Il n’y veut voir que les outils qui peuvent l’aider dans son travail, mais il en possède un grand assortiment et tous sont rangés dans un ordre parfait. C’est une erreur de croire que cette petite chambre a des murs élastiques et qu’elle peut s’étendre indéfiniment. Soyez-en sûr il vient un moment où, pour chaque nouvelle connaissance que nous acquérons, nous oublions quelque chose que nous savons. Il est donc de la plus haute importance de ne pas acquérir des notions inutiles qui chassent les faits utiles. »