samedi 24 septembre 2016

Le Paris des Merveilles, Le Royaume Immobile, Pierre Pevel

"-Tout sonne mieux en latin. A croire qu'ils ne s'exprimaient qu'avec des proverbes et des devises, sous Cicéron.
- Je pense que c'est la toge qui fait ça. Quand on a les mollets à l'air, on a tout intérêt à donner dans le sentencieux si on veut être pris au sérieux."

Couverture de Le Paris des Merveilles, Tome 3 : Le Royaume Immobile

Résumé : La porte de la capitale d’OutreMonde, Ambremer, amène bien des Merveilles au Paris du siècle passé : la tour Eiffel est bâtie d’un bois blanc qui chante à la Lune, sur les Champs-Elysées, le feuillage des arbres diffuse à la nuit une douce lumière mordorée, et les créatures féerique vivent parmi les hommes.

Alors que tout le monde ne songe qu’aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné du meurtre d’un mage du Cercle Incarnat. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l’OutreMonde et bien décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais bientôt Griffont et Isabel découvriront que ces deux affaires sont liées, et lèveront alors le voile sur un secret ancien susceptible d’ébranler le trône d’Ambremer.

Mon avis : Nous nous retrouvons donc pour clôturer cette belle aventure que nous offre Le Paris des Merveilles. J’ai été un peu triste et heureuse de finir cette série qui a été un véritable coup de coeur pour moi. L’univers et les personnages m’ont fait rêver et m’ont beaucoup inspiré. Voici donc mon avis pour ce dernier tome !

Tout d’abord, l’univers. Comme toujours, c’est un monde qui m’a impressionnée, fais rêver. J’ai adoré me balader dans l’ancien Paris, en apprendre davantage sur Ambremer et l’univers en général. L’auteur mélange tous les genres : Bit-lit, Fantasy, Steampunk afin de créer son propre genre, totalement unique. C’est assez impressionnant et inspirant. Son humour s’ajoute à une très belle plume qui nous empêche de lâcher le livre.
L’histoire est captivante, pleine de mystères. L’intrigue est complexe ainsi que très complète. L’auteur a le sens du détail, chaque chose a son importance, chaque chose a sa place même si le lecteur ne le sait pas encore. On n’est ni perdu, ni préparer à ce qui se passe, tout est dans un très bon équilibre.

J’ai été très contente de retrouver les personnages, Griffont et Isabel les premiers. C’est vraiment des personnages très attachants. Griffont m’a fait rire, il est parfait dans l’imperfection avec son mauvais caractère, son air borné et grognon, mais aussi son intelligence et sa perspicacité. Son amour pour Isabel le rend particulièrement doux et touchant. Quant à Isabel, c’est un véritable modèle pour moi ! Fidèle à elle-même avec son tempérament de feu, on espièglerie mais aussi son grand coeur en or, son intelligence également, sa débrouillardise. C’est une femme qui ne se laisse pas avoir facilement ni marcher sur les pieds. Je l’adore !
Le trio qu’elle forme avec Auguste et Lucien est aussi génial. Ils ont une relation très forte comme je l’avais fais remarqué déjà dans les deux autres tomes. Ils sont très attachés les uns aux autres, c’est un trio fidèle et soudé. Isabel a beau être la patronne, elle les traite tout de même en égal s’inquiète pour eux. Et c’est d’ailleurs réciproque. Malgré les gros airs de dur que se donne Auguste et Lucien, ils sont tout de même très attachés l’un à l’autre. Cela se confirme quand Auguste devient mort d’inquiétude quand Lucien se blesse.
J’ai aussi beaucoup apprécié Etienne ! C’est un personnage tout simplement parfait. Un parfait majordome qui sait exactement ce dont on a besoin et quand on en a besoin. Il est discret mais je trouve qu’il a son importance tout de même. Ca reste un grand soutien pour Griffont, c’est quelqu’un de fiable et de confiance. Azincourt aussi a son importance de la même manière je trouve. Derrière ses airs arrogants et princiers, il est tout de même d’une grande aide à Griffont. Il l’aide à sa manière et la situation du mage lui tient tout de même à coeur.
Un point que j’ai particulièrement apprécié dans ce livre, c’est le fait que les femmes aussi se battent. Et se battent à l’épée d’ailleurs. C’est très rare qu’on retrouve un combat d’épée entre femmes dans ce genre d’époque, c’est la touche de féminisme qui me fait très plaisir.
J’ai aussi apprécié toute l’ambiance politique du tome. Le fait qu’au final, rien n’est ni tout blanc ni tout noir, que les deux camps ont leurs torts et raisons, reflète plutôt bien la réalité je trouve. La politique est toujours nuancée. Personne n’a tout juste ou a complètement tort sur tout, chacun a ses avantages et ses inconvénients et j’ai bien aimé le retrouvé ici.

Je n’ai donc aucun point négatif quant à ce tome, hormis le fait qu’il finisse bien trop vite, bien trop tôt ! Je garde espoir en me disant que l’envie prendra peut être à l’auteur de continuer les aventures féeriques de Griffont et Isabel, et dans ce cas, comptez sur moi pour être la première à sauter dessus !

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